
En Polynésie, il existe plusieurs variétés de pandanus dont le fara(1) (tectorius) ainsi que le pae’ore (2) (levis). Cette dernière est une espèce ne présentant aucune épine, que l’on trouve le plus souvent en bord de plage. Le tressage en Polynésie est un héritage culturel témoignant de l’ingéniosité de nos ancêtres.
On utilise le pae’ore dans le tressage de chapeaux, set de table, costumes, paniers, sacs, pochettes, vêtements, décorations…
Bien qu’aujourd’hui, il soit plus facile d’aller s’acheter des affaires aux magasins du coin, fût une époque où il représentait l’une des principale matière première du fenua (3).
Très utiliser dans l’univers artisanal des maohi (4), c’est dans l’archipel des Australes que l’art du tressage ce fait le plus entendre.
Avant de former une magnifique création, le pae’ore doit passer par plusieurs étapes. Il doit être coupé, sécher, lisser, ajuster, trier pour enfin former un rouleau de pipita (5). Il faudra attendre plusieurs semaines pour avoir le résultat souhaité.
Les Polynésiens peuvent alors créer de magnifiques chefs d’œuvre comme les costumes visible lors du Heiva i Tahiti (6), ou bien, ils peuvent faire des créations utiles dans la vie de tous les jours (des éventails, des paniers, des chapeaux, des bijoux, des couronnes…etc).
Les vahine (7) sont éprise des paniers de pae’ore qu’elle peuvent trouver facilement au marché de Papeete.
- Fara= tahitien de tectorius
- Pae’ore= tahitien de Levis
- Fenua= Terre polynésienne
- Maohi= tahitienne
- Pipita= rouleaux de pandanus sécher
- Heiva i Tahiti= Spectacle de danse durant le mois de juillet se déroulant à la place To’ata
- Vahine= Femme de Polynésie
T.T