
Iaorana,
Aujourd’hui nous allons parler coquillage, mais tout d’abord, de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’une coquille vide d’un mollusque marin.
Pour ceux d’entre vous qui vont souvent à la plage, vous avez sûrement déjà vu un Cypraea (ou une porcelaine).
En Polynésie, il s’agit d’un des coquillages les plus connus. Son aspect lisse et brillant, ainsi que ces différentes couleurs (blanc, noir, mauve, jaune, …) sont à l’origine de sa popularité. À ce jour, on décompte plus de 200 espèces.
Pour la petite histoire, c’est lors de son retour de Chine que Marco Polo ramena ce coquillage en Italie. Notant sa ressemblance avec la vulve de la truie, il l’appela « porcellena » (porcelaine en français). Quant à l’origine de son nom scientifique, Cypraea, il fait référence au second nom de la déesse Aphrodite (κύπρις (kupris)).
Vers 2100 avant JC, certains ont été utilisés comme monnaie en Chine. Aujourd’hui encore de nombreux caractères chinois liés à l’argent contiennent des signes représentant des coquilles Cypraea.
En Polynésie, ces coquillages sont mis en valeur et utilisés dans la confection de bijoux (collier, bracelet, chevillère) et de décorations (sacs, pochettes, tableaux, livres, miroirs…).
Les vahine’ apprécient ce poreho* pour sa beauté, ses variétés et sa qualité. Ainsi, elles peuvent créer des œuvres uniques et typiquement polynésiennes.
poreho* : mot tahitien signifiant coquillage
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